La Belle Province (le Québec) annonce le renforcement de 17 campagnes de recrutement à l’étranger, y compris en France. L’objectif : parvenir à recruter des milliers de travailleurs étrangers pour pallier les besoins en main-d’œuvre.
Le Journal de Québec rapporte que plus de 17 missions internationales de recrutement sont prévues d’ici mars 2023 dans les pays francophones
:France, pays d’Afrique du Nord, Colombie et autres.
Le ministre québécois du Travail, Jean Boulet, affirme que Le gouvernement vise particulièrement les professions à forte demande dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.
La mission de recrutement vise les secteurs de l’éducation, du génie, de la santé, des services de garde éducatifs à l’enfance et des technologies de l’information.

Le site de son gouvernement Quebéquois ajoute que d’autres secteurs affectés durement par la pénurie de main-d’œuvre, notamment l’hôtellerie, la restauration, le transport et l’activité manufacturière, sont également pris en compte dans la programmation des Journées Québec 2022-2023.
Des besoins larges en mains d’œuvres immigrants.
Radio-Canada indique qu’au total, le Québec veut accueillir 3 000 immigrants, soit deux fois plus que le nombre de travailleurs immigrants recrutés en 2021-2022, elle souligne que la priorité sera accordée aux pays francophones ou francophiles.
1,4 million d’emplois à combler par des travailleurs étrangers.
La radio note que dans la région de Québec, 27 000 emplois n’ont pas été occupés en avril dernier. Le ministre admet le problème : Nous prévoyons que, de 2021 à 2030, il y aura environ 1,4 million d’emplois à combler. Son gouvernement espère que 22 % des besoins en main-d’œuvre du Québec seront comblés par des travailleurs étrangers.
Cependant, écrit La Presse, le gouvernement ne prévoit pas d’augmenter les seuils d’immigration au Québec, qui ont été maintenus à environ 50 000 nouveaux immigrants par an.