Où Partir Travailler à l’étranger ?

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travailler a l'etranger

De plus en plus de français partent pour l’étranger pour relancer une carrière ou démarrer une nouvelle vie professionnelle. Un phénomène qui n’est pas seulement lié à la conjoncture, puisque toutes les écoles d’ingénieurs et de commerce ont pris l’habitude ces dernières années d’envoyer leurs élèves passer une partie de leur cursus hors de l’Hexagone. Les entreprises Françaises exigent aussi de plus en plus de leurs cadres une expérience internationale.

Tenter l’aventure hors des frontières ? De plus en plus de Français bouclent leurs valises et partent à la recherche d’une nouvelle vie professionnelle. Pendant la dernière décennie,  le nombre des inscriptions dans nos consulats à l’étranger a augmenté de 60%, pour atteindre 1,6 million l’an dernier.

Dans le sommaire ci-dessous, Voici une sélection des destinations travail les plus recommandées, avec quelques conseils pour y réussir.

1. L’industrie Allemande embauche les ingénieurs Français. »

Bonne nouvelle pour les adeptes de la «Deutsche Qualität». «Les entreprises allemandes sont confrontées à une pénurie d’ingénieurs, car le pays forme dix fois moins de jeunes diplômés que les besoins réels du marché», explique Jérôme Lecot, directeur d’Eurojob Consulting, un cabinet de recrutement franco-allemand.

Du coup, de BMW à Volkswagen en passant par Siemens, BASF et bien sûr EADS, on ne compte plus les étrangers dans les bureaux d’études des grands groupes, mais aussi chez leurs sous-traitants. Et les Français sont appréciés, notamment les pros de la mécanique, de l’électronique ou encore de la qualité, dans des secteurs aussi variés que l’automobile, l’aéronautique, la machine-outil ou l’énergie.

Attention, la priorité sera logiquement donnée à ceux qui possèdent un double cursus scolaire franco-allemand ou, au moins, qui ont déjà fait des stages dans le pays. Les germanisants seront favorisés car, même dans des multinationales comme BMW, la plupart des réunions sont en allemand.Pour tester votre niveau en allemand, cliquez ici .

Quelle que soit l’entreprise visée, votre candidature ne se limitera pas à un CV et à une lettre de motivation. Il faudra fournir les attestations de vos employeurs précédents, détailler vos études et vos précédentes expériences professionnelles.

Côté rémunération, attendez-vous à une hausse de 10% en moyenne par rapport à ce que vous auriez en France (une fois l’impôt à la source prélevé). Quant au rythme de travail, s’il est intense, avec une pause déjeuner courte, pas question de faire des heures sup. Après 18 heures, les bureaux sont vides…

Les compétences recherchées : Génie mécanique, électro-
technique, construction, qualité, 
télécoms, technico-commerciaux, 
métiers de santé.

Les conseils pratiques : Inscrivez-vous sur le réseau social Xing , qui domine ici, et consultez les sites d’emplois franco-allemands Eurojob Consulting ou Connexion-emploi .

Evolution du nombre de français installés sur place : +2,4% en un an.

2. Préféré des expatriés, l’ Australie est très exigeant en matière de visa. »

Selon un récent sondage réalisé par la banque HSBC, l’Australie est la destination préférée des expatriés dans le monde entier. Pas étonnant. Outre un cadre de vie privilégié, le pays attire aussi par son dynamisme exceptionnel. A peine 5% de chômeurs et une croissance qui dépassera les 3% cette année… Mais pas facile d’y venir travailler, car il faut un visa délivré uniquement à ceux qui ont déjà un employeur.

Si vous avez moins de 31 ans et pas d’enfant à charge, optez pour le permis vacances-travail, d’une durée d’un an, comme l’ont fait plus de 18.000 jeunes Français l’an dernier. S’il ouvre surtout la porte à de petits boulots faciles à décrocher (serveur, saisonnier agricole), il permet aussi de prospecter pour trouver un job plus qualifié, en commençant par l’une des 250 filiales de groupes français, dont beaucoup embauchent localement.

Evitez de prospecter avec un visa touriste. C’est interdit. Une fois sur place, sachez que les entreprises recrutent essentiellement via des cabinets spécialisés (leur liste est disponible sur Seek.com.au ). Contactez notamment l’agence Polyglot , qui a pour originalité d’être dirigée par une Française.

Dernière option : si vous faites partie des chanceux ayant une qualification dont le pays manque, les procédures d’entrée sont accélérées. De l’ingénierie à la santé, en passant par la restauration, il y a le choix ( Immi.gov.au/skilled/sol/) .

Les compétences recherchées : ingénierie (mécanique, BTP, électronique, mines, agricole, télécoms, informatique…), audit financier.

Les conseils pratiques : si vous avez moins de 31 ans, choisissez le visa vacances-travail. Il vous permettra de chercher un job sur place pendant un an sans être embêté.

Evolution du nombre de Français installés sur place : +15,8% en un an.

3. Le Brésil : un marché de travail qui repose beaucoup sur le réseautage.

Copacabana, carnaval, futebol… Au-delà des clichés, le Brésil fait aussi rêver par son dynamisme économique, au point que les Français – aujourd’hui près de 20.000 officiellement – s’intéressent de plus en plus au premier marché d’Amérique latine.

Autant être prévenu, il n’est pas facile d’y travailler quand on est étranger. Seuls ceux qui ont décroché un emploi peuvent obtenir un visa (trois à six mois d’attente).

Or les sociétés brésiliennes ont déjà suffisamment de main-d’œuvre qualifiée sur place et s’intéressent donc peu aux CV étrangers.

Mieux vaut viser les PME locales, acquises par des groupes français, ou carrément les filiales tricolores.

La pratique du réseautage étant très développée, pensez à rédiger en portugais votre profil sur LinkedIn , premier réseau social au Brésil, et inscrivez-vous sur le groupe de discussion France Brasil Alumni .

Les compétences recherchées : finance d’entreprise, marketing de luxe, marketing Internet, commerciaux BtoB (nouvelles technologies).

Les conseils pratiques : consultez le site Mylittlebrasil.com.br , créé 
par une Française spécialiste du pays, une vraie mine d’informations et de conseils utiles.

Evolution du nombre de français installés sur place :+5,9% en un an.

4. Canada : le pays les plus ouverts aux Français, surtout ceux de -35 ans. »

A chaque fois, c’est pareil : dès que l’ambassade du Canada organise une conférence sur les modalités d’installation outre-Atlantique, c’est le rush. `

L’an dernier, plus de 20.000 Français sont partis pour l’une des provinces du pays, à commencer par le Québec. On les comprend. Selon l’OCDE, le Canada est le pays du G7 dont le potentiel de croissance est le plus élevé d’ici à 2020…

Jusqu’à 35 ans, 14.000 places sont réservées aux Français dans quatre programmes d’immigration à durée limitée : Vacances-travail (douze mois), Jeunes professionnels (dix-huit mois), Stage (douze mois) et Job d’été (trois mois). Pour chercher un CDI sur place, le mieux est de choisir le Vacances-travail.

Si vous êtes très confirmé et si vous possédez l’une des qualifications dont le pays manque (biologistes, architectes, psychologues, cuisiniers, plombiers…), vous serez accueilli facilement pour devenir résident permanent, à condition, bien sûr, de savoir parler anglais.

Les compétences recherchées : informatique (développement, tests, administration réseaux), conduite de travaux, métiers de la petite enfance.

Les conseils pratiques : attention, pour pratiquer certains métiers comme ingénieur ou chimiste, il est nécessaire d’être reconnu par l’ordre professionnel qui les régit localement.

Evolution du nombre de Français installés sur place : +11,1% en un an.

5. La Chine offre beaucoup de possibilités, malgré des visas difficiles. »

Fini, les taux de croissance à deux chiffres en Chine. Cette année, le PIB de l’empire du Milieu ne devrait croître «que» de 8%. Pas de quoi décourager, on s’en doute, les candidats français à l’installation du côté de Shanghai, Pékin ou Hong Kong… Seulement le marché de l’emploi est nettement plus concurrentiel que ces dernières années. «Et le pays a durci les conditions d’obtention des visas de travail», précise Caroline Penard, directrice de la chambre de commerce à Shanghai.

Désormais, en plus d’un contrat d’embauche préalable, il faut justifier d’un diplôme et d’une première expérience professionnelle de deux ans. Si vous êtes jeune diplômé, commencez par un VIE (volontariat international en entreprise) dans une filiale française présente sur place. D’une durée de six mois à deux ans, il permet de se constituer un premier réseau sans risque. Beaucoup plus compliqué sera d’intégrer directement des groupes chinois, surtout si vous maîtrisez mal le mandarin.Mieux vaut alors s’offrir plusieurs mois de cours intensifs pour maximiser ses chances.

Privilégiez ensuite les sociétés commerçant avec la France ou présentes dans des secteurs où notre réputation n’est plus à faire, comme la gastronomie, le luxe et la mode. Des sites d’emplois locaux comme 51job.com sont à consulter, tout comme le forum français Bonjourchine.com . Dans la pratique, n’oubliez pas qu’un patron chinois vous recrutera d’abord parce que vous lui aurez été présenté par une personne de confiance, le niveau de compétences ne venant qu’après. D’où la nécessité d’être sur place, avec un visa touriste au début, et de fréquenter les cercles francophones.

Les compétences recherchées : ingénierie (aéronautique, ferroviaire, sidérurgie). Commerciaux seniors (luxe, grande consommation, retail).

Les conseils pratiques : la concurrence à Shanghai étant forte, trouver un job sur place devient plus compliqué. Visez d’autres régions en pleine croissance, comme Chengdu.

Evolution du nombre de Français installés sur place : +11,4% en un an.

6. Dubaï : après la crise, une croissance accrue, les embauches aussi.

Cinquante demandes par jour ! Au service emploi du French Business Council de Dubaï, Dorothée Kahn croule sous les mails de Français en quête d’un job dans la région. Après un sérieux passage à vide en 2009, la capitale économique des Emirats arabes unis a, il est vrai, retrouvé le sourire (3% de croissance cette année). Attention, impossible de postuler depuis la France. Il faut se rendre sur place avec un visa touriste de deux mois, quitte à faire un aller-retour à Oman, Etat voisin, pour le faire renouveler, si vous n’avez pas trouvé entre-temps.

Dans ce temple mondial du shopping, les pros de la vente et du marketing ont leur chance, notamment dans les entreprises locales distribuant des produits tricolores, dont le numéro 1 du secteur, Chalhoub. Afin de se démarquer, la maîtrise de l’arabe littéraire sera un plus notable. Les diplômés en gestion ou en ingénierie auront moins de choix pour commencer, hormis un VIE dans un groupe français.

Les compétences recherchées : commerce, marketing (luxe, mode, grande conso). Contrôle de gestion, comptabilité (filiales françaises).

Les conseils pratiques : privilégiez les sites de réseautage (surtout LinkedIn ), les réponses aux annonces sur les sites d’emplois ne donnant souvent pas grand-chose.

Evolution du nombre de Français installés sur place : +15,2% sur un an.

7. Etats-Unis: Les Français bien appréciés mais la concurrence est rude. »

Avec près de 40.000 Français estimés, la Californie accueille à elle seule un tiers de nos compatriotes présents aux Etats-Unis. C’est dire l’attrait de la région, synonyme de nouvelles technologies et d’innovation pour tous les ingénieurs et informaticiens. Sans parler de l’industrie du cinéma à Hollywood.

Mieux encore, le business dans le secteur IT a été nettement moins touché par la crise financière. Toutefois, pas commode d’accéder à ce «rêve américain». En effet, l’administration limite le nombre de visas de travail (H1B) pour les métiers de cadres très qualifiés à 65.000 par an pour le monde entier… Il faudra donc que votre futur employeur, qui devra vous parrainer et payer pour le visa jusqu’à 10.000 dollars, soit sérieusement convaincu de vos compétences pour avoir envie de se démener.

Heureusement, autour de San Francisco, la densité des grands groupes (Intel, Google, Yahoo!, Facebook, Oracle, HP…), mais aussi de start-up, est telle que les besoins de cerveaux (bac + 5 au minimum, voire doctorat) sont très importants. Inutile de chercher depuis la France, personne ne vous répondra. Il faut venir et prospecter sur place, avec un visa touriste (même si c’est théoriquement interdit). Préparez le terrain en prenant de nombreux contacts via les réseaux sociaux ( LinkedIn Meetup ,Eventbrite ), le networking étant un sport national aux Etats-Unis.

Côté CV, n’oubliez pas que les Américains s’attachent plus aux résultats qu’au diplôme. Adoptez donc un ton vendeur et accrocheur, avec un chiffrage précis de vos performances, histoire de bien faire ressortir aux yeux de votre futur boss l’intérêt économique de votre candidature. Enfin, vous ferez attention dans vos entretiens à ne pas alimenter notre réputation de personnes, certes sérieuses et bien formées, mais un brin hautaines, voire arrogantes, et qui ne maîtrisent pas l’anglais à la perfection… Pour tester votre niveau en anglais.

Les compétences recherchées : développement informatique orienté Web, design graphique, animation 3D, data mining, clean techs.

Les conseils pratiques : dîners, débats entre professionnels… Des «networking events» sont souvent organisés et ouverts à tous. A fréquenter, cartes de visite en main.

Evolution du nombre de Français installés sur place : +6,6% en un an.

8. Inde: Le 2em pays le plus peuplé s’ouvre aux travailleurs étrangers. »

Tout un symbole. Depuis janvier dernier, la chambre de commerce et d’industrie indo-française (IFCCI) basée à Bombay a créé un service emploi à destination des Français intéressés à venir travailler en Inde. Le deuxième pays le plus peuplé au monde s’ouvre doucement aux salariés étrangers. Certes, on est encore loin de la ruée que connaît la Chine. L’an dernier, 9.000 Français étaient recensés dans tout le pays, soit autant qu’à… Dubaï. Et la majorité qui y travaillent sont encore des expatriés, envoyés par des grands groupes français. L’importance des différences culturelles et le faible nombre d’entreprises locales ouvertes sur l’étranger expliquent encore cette timidité.

Mais avec 7% de croissance annuelle, il serait dommage de négliger ce futur géant. Les jeunes diplômés opteront pour un VIE dans des groupes français pour une première expérience. Une trentaine d’offres sont disponibles sur le site Civiweb . Pour les autres, sachez qu’un visa de travail est obligatoire et qu’il faudra justifier d’un revenu de plus de 25.000 dollars par an. A noter qu’il existe des dérogations pour obtenir ce visa en gagnant moins : professeurs de français, traducteurs, chefs cuisiniers… Outre l’ IFCCI , n’hésitez pas à contacter le Club France de Bombay , non pour trouver un job mais pour vous aider dans votre installation.

Les compétences recherchées : commercial BtoB, ingénierie (aéronautique, défense, énergie, géologie), mode, publicité, consulting.

Les conseils pratiques : attention, les «gaps» culturels et linguistiques sont tels que l’adaptation aux us et coutumes du pays constitue un vrai défi pour les nouveaux arrivants.

Evolution du nombre de Français installés sur place :+6,5% en un an.

9. Singapour: Ce petit pays aime beaucoup récruter les cadres talentueux. »

Selon une étude britannique, c’est la troisième ville la plus compétitive au monde. C’est aussi une cité-Etat, au sud de la Malaisie, grande comme New York, mais dont les habitants sont aussi riches que les Français… Même si elle a été touchée par la crise (sa croissance est passée de 15 à 5% entre 2010 et 2011), Singapour attire beaucoup : «Rien que sur les dix-huit derniers mois, 2 500 Français sont arrivés ici», commente Nathalie Penndorf, de la chambre de commerce française à Singapour. C’est le cas par exemple de Louis-Bernard Carcouet, 29 ans, ancien chef de projet chez Vivendi, qui a trouvé un job chez PropertyGuru, le SeLoger.com local.

Mais la concurrence est sévère, d’autant que le gouvernement est devenu sourcilleux sur les visas de travail. Ceux-ci ne sont accordés qu’après une étude approfondie de la candidature. Même la formation doit faire partie d’une liste établie par le ministère de l’Emploi ! Pour prouver son dynamisme, il est indispensable d’être sur place : une adresse singapourienne et un numéro de mobile local sur le CV attireront l’œil d’un recruteur. Ne tablez pas trop sur les petites annonces des sites d’emplois, la plupart étant réservées aux salariés locaux.

La solution, comme souvent à l’étranger : le réseautage via les sites Viadeo et LinkedIn pour demander des rendez-vous, mais aussi en prenant contact avec la chambre de commerce française, en arpentant les jobs fairs organisées pour les cadres étrangers en recherche d’emploi et en fréquentant les cercles francophones : Interfrench Singafrog et l’ AFS (Association française de Singapour) . Enfin, à noter que, parmi les cabinets de recrutement locaux, l’un d’entre eux, Timeo-Performance , est dirigé par un Français, Fabien Mailhe.

Les compétences recherchées : supply chain management, 
ingénierie (électronique, énergie, 
biotechnologies), commerce BtoB.

Les conseils pratiques : des «job fairs» idéales pour réseauter sont régulièrement organisées sur place pour les étrangers. Toutes les dates sur Contactsingapore.sg .

Evolution du nombre de Français installés sur place : +19% en un an.

10. Suisse: Beaucoup de français travaille chez nos voisins, pourquoi pas vous ? »

Le choc : en mars dernier, les Suisses ont dit non, par référendum, à l’instauration de six semaines de vacances pour tous, soit quinze jours de congé supplémentaires… Voilà qui ne devrait guère décourager les nombreux candidats à l’exil helvète : des salaires plus élevés qu’en France, de 20% en moyenne, un chômage qui ne dépasse pas 4%, la proximité géographique en sus et la langue commune au moins pour la région romande. On comprend que la Suisse soit la destination préférée des Français qui délaissent l’Hexagone pour travailler.

Si l’idée vous tente, commencez déjà, depuis chez vous, par consulter les grands jobboards suisses comme Jobup.ch ou Alpha.ch. N’oubliez pas de taper le nom de votre métier en anglais, plus usité. Par exemple, vous ne trouverez pas grand-chose avec «contrôleur de gestion», mais davantage avec «financial controller». Pour dénicher les nombreuses offres qui ne sont pas diffusées, il faudra aussi réseauter, via LinkedIn(Viadeo n’étant guère utilisé), mais aussi via un site social local très prisé, Rezonance.ch .

«Visez des profils semblables au vôtre pour commencer à tisser des liens», conseille David Talerman, fondateur du site Travailler-en-suisse.ch et coauteur de «Décrocher un emploi en Suisse». Sachez que les recruteurs s’intéressent surtout aux cadres avec une première expérience de trois à cinq ans, et ce dans des domaines aussi variés que la chimie et la pharmacie (Bâle), l’horlogerie (Neuchâtel), le trading (Genève) ou encore la finance (Zurich).

Pour convaincre, n’oubliez pas en entretien de mettre en avant votre savoir-faire et vos compétences, davantage valorisés dans le pays que le diplôme. Cerise sur le gâteau : parler allemand, la région alémanique étant de loin la plus dynamique. Pour tester votre niveau en allemand, cliquez ici .

Les compétences recherchées : audit financier, informatique, génie civil, mécanique et électrique, trading&shipping, chimie, santé.

Les conseils pratiques : salaires, logements, assurances, formalités douanières… Le site Travailler-en-suisse.ch est une excellente source d’informations.

Evolution du nombre de Français installés sur place : +7,3% sur un an.